13/04/2009

Théâtre

La semaine prochaine, Steven ira voir la pièce "La grande illusion" dont l'intrigue est la suivante :

"Dans une station balnéaire où tout le monde s’ennuie, au cours d’un spectacle un peu minable, Otto Marvuglia, un magicien sur le retour, fait disparaître la femme de Calogero di Spelta, laquelle profite de ce stratagème pour s’enfuir avec son amant. Comble de l’humiliation, Marvuglia fait croire au mari cocu, devant tout le monde, que sa femme est désormais enfermée dans une petite boîte.
Mais La Grande Magie n’est pas une comédie comme les autres ; en décidant d’accepter la suggestion parfaitement insensée de l’illusionniste, di Spelta va livrer un combat contre l’inévitable déchéance de son existence. Non, sa femme ne l’a pas trompé. Oui, elle est enfermée dans une boîte. Tout l’ordre du monde peut alors s’inverser, et notre antihéros accéder à la vérité et à la complexité de son être."

En attendant ses impressions, nous vous proposons une présentation de la Comedie-Française.





La Comédie-Française est fondée par Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l'époque, la troupe de l'Hôtel Guénégaud et celle de l'Hotel de Bourgogne. Le 25 août, les comédiens s'étaient déjà réunis pour donner leur première représentation commune, composée de Phèdre (Racine) et des Carrosses d'Orléans (La Chapelle). L'acte royal leur accorde le monopole de jouer à Paris, que les comédiens français défendront jalousement au cours du XVIIIe siècle, notamment contre les comédiens italiens.


Le 5 janvier 1681, les comédiens français se lient entre eux par un acte d'association qui règle notamment le régime des pensions des comédiens retraités. Le répertoire se compose alors de l'ensemble des pièces de théâtre de Molière et de Jean Racine, ainsi que de quelques pièces de Pierre Corneille, Paul Scarron et Jean Rotrou. Les distributions sont arrêtées par l'auteur s'il est vivant et, dans le cas contraire, par les premiers gentilshommes de la Chambre du roi.


Une commission militaire y siège pour condamner une insurrection royaliste en 1795.
Le 3 septembre 1793, pendant la révolution, la Comédie-Française est fermée par ordre du Comité de Salut Public, et les comédiens sont emprisonnés.

Le 31 mai 1799, le nouveau gouvernement met à disposition la salle Richelieu où jouait Talma, pour permettre aux comédiens de reconstituer la troupe.

En 1812, l'empereur Napoléon Ier, en pleine campagne de Russie, décide de réorganiser la Comédie-Française en signant le 15 octobre, le décret dit "de Moscou" qui comporte 87 articles, et qui reste, à peu de choses près, le statut encore en vigueur aujourd'hui.


La devise de la Comédie-Française est "Simul et singulis" (être ensemble et être soi-même).
La comédie-Française dispose aujourd'hui d'un répertoire de 3 000 pièces et de trois théâtre à Paris : la salle Richelieu (partie du Palais Royal), le théâtre du Vieux-Colombier et le Studio-Théâtre.



Steven

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire